J’ai noté dans les toiles du Douanier Rousseau une échelle particulière sur laquelle se placent les êtres vivants et les végétations.
Concernant la plage;
« Sa » plage.
C’est un lieu clos, c’est notre enfance, « un jardin d’éden », le « paradis perdu », le plus « bel endroit » sur terre. Est-ce l’insouciance, la légèreté du temps, sa densité dilatée qui font de cet endroit, une sensation, un souvenir réconfortant pour l’âge adulte ? Les inquiétudes y sont absentes, diluées, et les peurs sont des jouets… C’est ce paysage que je veux polluer, ce bien commun. Je le vois autrement, il n’est pas vierge d’une réelle menace, d’un poids étouffant, et d’une fuite inutile.