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Les images doivent contenir leur poids d’ambiguïté.

Si la violence prends souvent une forme lisible et ridicule dans le réel, lorsqu’elle utilise l’ambiguïté comme supercarburant, elle atteint une orbite inatteignable et protectrice. Elle devient l’horizon, le divin et impose son ordre atmosphérique. Propulsée par l’ambiguïté, elle règne sur nous.

La partie 03 est chargée d’ambiguïté j’espère. La bête est repoussante mais elle attendrit notre rejet. La terre est stérile et froide, mais elle recueille le sperme chaud. Qui des statuettes ou du monstre est le créateur ? Le monstre crée-t-il des monstres ? Où se cachent les monstres ? L’enfance contamine les images comme un parfum. Sa violence est invisible. La violence enfantine est terrifiante, rien ne peut la contenir, ni la raisonner.