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LONG-JOHN SILVER

Stevenson a été indulgent avec Long-John. Il l’a laissé filer…

Autre époque, Matzneff ne s’en est pas tiré avec autant de facilité, ni Duhamel, ni le papa de Christine. Dans les flashs et les stroboscopes mémoriels. Pris aux pièges d’œuvres d’arts. La violence est incroyable et soudaine, l’orage dévastateur, longtemps contenue, l’énergie se déverse sur nous, sur notre monde et balaie tout sur son passage. Longtemps accumulée, retenue, silencieusement et poliment retenue, elle éclate sans humanité. Destruction et mise à nue.

Déchiquetures, écorchures, éventration…

Long-John se traine pour toujours avec sa sale béquille dans la forêt tropicale, à la recherche de Jim, forçant sa pitié…