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Musée Raspoutine

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Raspoutine: selon sa fille Maria, il a un pénis de 33 cm en érection. Comment le sait-elle? Difficile à dire. Mais le réputation de Raspoutine est telle qu’on lui prête une puissance surhumaine. En 1916, le prince Yussupov essaie de tuer le moine en lui faisant boire un thé au cyanure. Raspoutine boit le thé et continue à parler comme si de rien n’était. Yussupov lui tire alors une balle et le castre. Raspoutine reste vivant. Yussupov, excédé, le jette dans le fleuve Neva. Raspoutine coule. Enfin mort ! En 1968, une ancienne domestique russe prétend avoir le sexe sacré. Il ressemble à une grosse banane mommifiée.

Histoire

L’influence sans cesse croissante de Raspoutine sur la tsarine Alexandra effrayait le parti conservateur de la cour, et dans la nuit du 29 au 30 décembre 1916 (calendrier grégorien), il fut assassiné. Dans un livre publié en 1977, Patte Barnham soutient que ses assassins l’émasculèrent[2], mais l’autopsie pratiquée par le docteur Dmitri Kosorotov aurait conclu que ses organes génitaux étaient présents, quoiqu’écrasés[3].

Une servante aurait découvert le pénis tranché sur les lieux du meurtre de Raspoutine, et l’aurait conservé jusqu’à ce qu’il parvienne entre les mains d’un groupe de femmes russes expatriées à Paris. Ces femmes vénéraient le membre comme un charme de fertilité et le conservaient à l’intérieur d’un coffret en bois. Informée, la fille de Raspoutine, Marie, demanda qu’on le lui remît. Il resta en sa possession jusqu’à sa mort, en 1977[1].

Un certain Michael Augustine prétendit avoir acheté l’organe, avec plusieurs autres objets personnels de Raspoutine, lors d’une vente organisée après la mort de Marie Raspoutine. En 1994, Augustine voulut mettre l’objet en vente chez Bonhams, mais l’expertise préalable révéla qu’il ne s’agissait pas d’un pénis, mais d’un concombre de mer[1],[4]. On ignore s’il s’agissait du même objet que vénéraient les Russes des années 1920, ou si Augustine avait voulu duper l’hôtel des ventes.

En 2004, Igor Knyazkine[5], le directeur du centre de recherches sur la prostate de l’Académie des Sciences Naturelles de Russie, annonça l’ouverture d’un musée russe de l’érotisme à Saint-Pétersbourg. Parmi les objets présentés, Knyazkine prétendit que se trouvait le « pénis conservé » de Grigori Raspoutine, long de 29 centimètres, ainsi que plusieurs lettres du moine. Il dit avoir acheté ces objets à un collectionneur d’antiquités français pour 6600 euros. On ignore si ce pénis est effectivement celui de Raspoutine[6].

Un servant a émasculé le géant russe peu après son assassinat en raison de l’intérêt anatomique de sa virilité…

En se rendant au musée de l’érotisme de Saint-Pétersbourg, on peut voir un bocal dans lequel un pénis d’une trentaine de centimètres trempe dans du formol. Il s’agirait de celui de Raspoutine, assassiné en décembre 1916 dans le palais Youssoupov de Saint-Pétersbourg, et dont le membre viril est arrivé là au terme d’une histoire abracadabrantesque.

Sale temps pour les mages : après avoir mangé des petits fours truffé d’arsenic, le voyant préféré de la tsarine Alexandra reçoit une balle à bout portant. Elle est tirée par le jeune prince Félix Youssoupov, homosexuel, qui devra encore faire feu à quatre reprises et lui porter plusieurs coups de matraque avant qu’il arrête de bouger. Le coup final sera porté par le grand duc Dimitri.

On l’entortille ensuite dans un drap et des complices vont jeter le corps dans la Neva. C’est à ce moment, juste avant qu’il bascule dans l’eau froide, qu’il aurait été émasculé par une servante. Après avoir placé le sceptre slave dans le formol, elle le céda à des femmes russes exilées à Paris qui se mirent alors à le vénérer comme un charme de fertilité… Le pénis du mage fut ensuite racheté par sa fille, puis passa entre les mains de divers scientifiques afin de finir exhibé dans le musée russe.