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Il n’y a pas de rédemption

 Dans la Passion de Jésus, toute l’abjection du monde entre en contact avec l’immensément pur, avec l’âme de Jésus-Christ et ainsi avec le Fils de Dieu. Si habituellement, une chose impure contamine par contact et souille ce qui est pur, nous avons ici le contraire : là où le monde, avec toute son injustice et toutes les cruautés qui le souillent, entre en contact avec l’immensément Pur – là, lui le Pur, se révèle en même temps le plus fort. En ce contact, la souillure du monde est réellement absorbée, annulée, transformée à travers la douleur de l’amour infini(Wikipedia)

La chair gonfle, le corps déborde sous les assauts, il regorge, d’électricité. Le corps pur est peut-être celui d’Artaud. Son corps était peut-être pur. Le corps d’un enfant. Son corps explose sous les assauts du taureau. Le sexe du taureau donne et reprend de l’impur, il le crache et il l’avale continuellement.

Dans le film Homme Taureau, il n’y a pas de rédemption. L’impur revient à l’impur. C’est un lynchage où ceux qui donnent les coups et le corps qui les reçoit sont sacrifiés inutilement. Aucune rédemption.

Notre désir de rédemption est une image, un mensonge. Un marketing de la rédemption favorise le commerce que nous établissons avec nos parts d’ombres. La juste satisfaction de nos pulsion. Il faut savoir qu’aucune rédemption n’existe ici. Le mal est fait. Et nous le rachetons, sans cesse.