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Round_soigneur_conseil pour la suite du match

Je suis entré dans ce projet avec peur. Vraiment une peur immense. Avec la certitude de subir une solitude certaine et violente. La peur n’était pas paralysante. Je n’étais pas sidéré par l’effroi. Mais certain d’être réduit en purée.

Mohamed Ali, c’est une bonne image sur un ring. Un endroit où je ne me suis jamais trouvé, où je manquerai de tout. Désarmé. Je savais que j’affronterai une chose invincible, enfin difficile à fissurer. Monter sur le ring, et faire face à ma défaite, faire face à ma destruction.

Ma force est de montrer, de chercher à montrer, de rendre vivant, palpable. De capturer et d’impressionner. D’emprisonner.

J’ai été admis aux urgences de l’hôpital les 16 et 17 octobre. Ce n’est pas seulement un évènement intime.