Dans le film Sexe faible, j’ai cherché a déconnecter érotisation et sexualisation. En créant des cellules où la charge pornographique puisse vicier les tentatives d’érotisation du corps.
Une pollution cachée contamine l’ordre architectural du jeu érotique qui tente de s’établir.
J’y écorche (un écorché en anatomie) la représentation du corps érotique à l’aide d’un réalisme obscène.
Dans le film Homme Taureau je cherche plutôt à provoquer une torsion monstrueuse du désir, en chargeant les images d’une tension cruelle. L’érotisme du corps ne neutralisera pas la bestialité innée et profonde du désir, mais se nourrira de sa férocité et de son intensité.
Cela matérialisera un érotisme difforme et autodestructeur.