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L’Île

L’Île.

Sauvage. Exubérante. Primitive. Féconde.

Fertile. Humide. Jubilatoire. Inexplorée. Naïve.

Belle. Cruelle. Animale. Invisible. Invincible. Vivante.

Mystérieuse. Fascinante. Au trésor. Caché. Riche. Prolixe.

Le désir.

L’objet du désir est devenu un cadavre.
Mais le désir lui, reste vivant et féroce.
L’esprit de l’Homme Taureau envahit l’île. Il contaminera les espaces visibles et invisibles de l’île.
Il s’insinuera dans les paysages, absorbant la réalité.
Il se nourrira de l’abondance, de la fécondité, de la fertilité de l’exubérance de l’île.
L’esprit dominera l’espace, la matière et le temps.
L’ensemble du monde sera soumis à sa dictature.
Il ne laissera que le sol noirci et stérile.
C’est dans ce corps concret que s’enfoncera finalement le désir de l’Homme Taureau.
Dans l' »invisible ».

La folie.

Stevenson et son île au trésor.
Le personnage de Long John Silver se déplace, il se déplace sans cesse.
Il est libre et maître de ses déplacements (son handicap renforce étrangement ce sentiment).
LJS pourchasse Jim.
LJS traite Jim d’égal à égal. En adversaire.
LJS arrache Jim à l’enfance.
Jim est fasciné par LJS. Le lecteur aussi.
Jim sera indulgent avec LJS.
Il le laissera fuir. La relation entre eux est ambiguë.

Animer l’HT.

Être comme Jim. Il faut entrer dans l’HT, pour l’animer. Ressentir son poids, son envie, son désir.
Comme Jim, il faut s’approcher de lui, le comprendre, vouloir devenir lui.
Je suis plus cruel que Jim. Je ne suis pas indulgent.
C’est un combat, et le trésor c’est moi.